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vendredi 9 mars 2012

Malgré la situation sécuritaire très instable qui prévaut dans la région (aux frontières des zones tribales), MSF travaille au sein de l’hôpital du district d’Hangu depuis mai 2010.

Bordeaux le 09/03/2012 (OMD 2015)

Le programme MSF à Hangu.

Malgré la situation sécuritaire très instable qui prévaut dans la région (aux frontières des zones tribales), MSF travaille au sein de l’hôpital du district d’Hangu depuis mai 2010.
En 2011, MSF a fourni des soins médicaux à plus de 20 088 patients dans le service des urgences et a mené 955 opérations chirurgicales d’urgence dans le bloc de l’hôpital. Tout au long de l’année MSF a référé plus de 452 patients nécessitant des soins chirurgicaux et médicaux spécialisés sur Peshawar. Et, durant la saison des pluies – de juillet à octobre, MSF a traité 1 526 personnes souffrant de diarrhée aqueuse aiguë. Un plan de préparation à l’arrivée massive de blessés a également été mis en place à l’hôpital afin de pouvoir rapidement répondre à toute urgence éventuelle et de fournir des soins médicaux vitaux à des victimes d’explosions, d’affrontement ou autres cas.

jeudi 15 décembre 2011

Le 21 décembre, MSF aura 40 ans – Médecins Sans Frontières : 40 ans d’indépendance !

Bordeaux le 15/12/2011 (OMD 2015) - Le 21 décembre 1971, à Paris, une poignée de médecins et journalistes créaient Médecins Sans Frontières « pour secourir des victimes de conflits, de catastrophes naturelles et d’épidémies, sans distinction de race, de religion ou de politique. »

Quarante ans plus tard, l’association est devenue un acteur humanitaire médical majeur. Les 30 000 MSF soignent chaque année plus de 7 millions de patients dans 80 pays, le plus souvent dans des situations d’urgence.
Du Biafra des années 70 à la Somalie et la Lybie de 2011, les « French Doctors » auront tenté de promouvoir « un humanitaire de révolte contre l’injustice et la persécution », comme affirmé lors de la remise du Prix Nobel en 1999.

Fort de son indépendance financière vis-à-vis des Etats grâce aux donateurs privés qui assurent plus de 90% de ses ressources, MSF continue de promouvoir la marque de fabrique de ses fondateurs : allier l’action au témoignage. N’hésitant pas à pousser des «coups de gueule» publics, pour dénoncer entre autres le non accès aux soins ou le détournement de l’aide humanitaire à des fins politiques ou militaires.

Souffler ses 40 bougies est l’occasion de faire un bilan, mais aussi de dessiner des perspectives. MSF devra continuer à négocier l’accès aux patients négligés face à la politisation des secours, la multiplication du nombre d’ONG et le « marché de l’aide ». Et à adapter son mode opératoire pour secourir les victimes de conflits, de discrimination d’accès aux soins, de l’urbanisation massive ou de la fermeture des frontières.
L’aventure du sans frontiérisme continue…

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