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jeudi 7 février 2013

5ème édition du concours étudiant de l’invention humanitaire    
La Fondation Casques Rouges, présidée par l’ancien ministre Nicole Guedj, lance la cinquième édition du Challenge Humanitech sous le haut patronage du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, en collaboration avec Orange.

Pour la cinquième année consécutive, la Fondation Casques Rouges invite les étudiants à concevoir des projets innovants, permettant de faciliter l'action humanitaire. Le Challenge Humanitech aura pour thème cette année « E-solidarité ».

A titre d’exemple en 2012, c'est le projet "Tous contre le choléra" qui avait remporté le concours avec son concept de filtre à eau low-cost « Tsé-nou », constitué de seaux et de bougies en céramiques et destiné à réduire les maladies liées à l’eau en Afrique. Quant à l’édition 2011 du Challenge Humanitech, le lauréat était l’équipe de "Jerry", avec son concept de serveur informatique mobile à bas coûts, déployable dans les camps de réfugiés. Nos lauréats de 2010 avec le projet « Leaf Supply », un concept de lits en carton modulaire, projettent à présent de déployer 1000 lits pour l’UNHCR dans le plus grand camp de réfugiés au monde Dadaab, au Kenya.

Selon Nicole Guedj, Président de la Fondation Casques Rouges : « Les jeunes constituent un réservoir inépuisable d’idées nouvelles pour servir l’action humanitaire. Il suffit souvent de leur donner une chance et de leur faire confiance pour qu’ils puissent les réaliser. Leur générosité et leur esprit de solidarité les conduiront cette année encore à nous surprendre par leur engagement et leur talent en matière d’innovation technologique ».

« Pour Orange, sponsor de longue date du Challenge Humanitech, l’objectif est de soutenir les idées, les produits et l’initiative étudiante autour des technologies de communication, tout en réaffirmant son engagement et son expertise sur les services. C'est également une façon d’assurer la promotion des innovations qui incarnent nos valeurs d'engagement, de responsabilité et de solidarité", souligne Nathalie Boulanger, Vice-Président Innovation, France Télécom Orange ".

Pour candidater au Challenge Humanitech 2013, les étudiants doivent constituer des équipes de 2 à 6 personnes et inscrire leur projet dans l’un des sous thèmes suivants avant le 01 mars 2013 :
· Santé · Accès à l’information · Education et formation
Les équipes sélectionnées se verront attribuer un parrain professionnel, issu des secteurs de l’innovation et de l’action humanitaire, qui les coachera durant deux mois.

Le jury élira le projet lauréat de ce concours lors de la grande finale, qui se déroulera le 31 mai 2013, au Living lab d’Orange (3 rue mazagran 10e). Grâce au soutien d’Orange, sponsor officiel du Challenge Humanitech, les gagnants repartiront avec un chèque de 5 000 euros destiné à l’expérimentation de leur projet.

Informations et inscriptions : www.challenge-humanitech.com Contact : Elsa Costa, elsa.costa@casques-rouges.org/ Tel : 01 55 55 89 37 Pour suivre le déroulement du concours,

 Soutenir fondation Casques-Rouges

mardi 15 janvier 2013

L'éducation primaire pour tous : un objectif du millénaire

Le taux d’inscription à l’école primaire est de 89% en 2011, contre 82% en 1990.
Des progrès indéniables ont été réalisés en matière d'éducation primaire pour tous :

Concours photo et Prix photo de l'Agence Française de Développement : les résultats

"Des villes et des Hommes" : un thème inspirant

Plus de 3 000 photos publiées sur plus de 6 000 reçues, des dizaines de milliers de votes et de relais sur les réseaux sociaux et les blogs, etc. On peut dire, sans fausse modestie, que la seconde édition du concours photo de l’AFD a été un succès.
Du côté du Prix photo AFD - Reporters du développement dédié aux professionnels, de nombreuses contributions de qualité ont également été proposées. Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir le palmarès de ces deux compétitions photographiques.
Rendez-vous dans quelques mois sur www.objectif-developpement.fr pour les prochaines éditions !
Résultats du concours photo Objectif Développement "Des villes et des Hommes"

1er prix du jury
Joseph Melin pour « Les voisins »
2ème prix du jury
Martine Romain, « Saint-Pétersbourg »
Saint Petersbourg
3ème prix du jury
Astrid Hauton, « Baraque avec vue sur le lac de l’Ouest »
Dans la catégorie « Jeunes », le jury a récompensé 3 photographes amateurs.
1er prix Jeunes
Alix Paillet, « La petite Venise, Une grande poubelle »
2ème prix Jeunes
Elodie Hebert, « Chantier urbain au cœur de Katmandu, Népal »
3ème prix Jeunes
Robinson Meguerditchian, « La roue tourne… »

Dans la catégorie «Agents de l’AFD» le jury a récompensé 3 photographes :
1er prix Agents AFD
Yann Picou-Laporte, « NYC 2010 »
2ème prix Agents AFD
Lionel Goujon, « La ville marche au pas »
3ème prix Agents AFD
Emmanuel Baudran, « Reflets de Rabat »
Dans la catégorie « Prix du public », les internautes ont choisi 3 photos :
1er prix des Internautes
Joanna Lalko, « Réflexion »
2ème prix des internautes
Heddie Bennour « Longer les murs… »
3ème prix des internautes
Mustapha Bacharoun, « Pluie »
Pour la première fois cette année a été créée une catégorie Instagram, trois des participants ont été récompensés.
1er prix
Pierrick Ferjani
2ème prix
Iskander Ezzerelli
3ème prix
Joanna Lemanski

Palmarès du Prix photo AFD - "Reporters du développement"
C'est le 11 décembre que trois photoreporters étaient récompensés à la Maison Européenne de la Photographie par un jury de professionnels présidé par Alain Mingam, photojournaliste de renom. Plus de 100 photographes professionnels avaient présenté des dossiers pour l'un des trois prix mis en jeu et c'est Laurent Weyl, Patrick Willocq et Alain Buu qui ont été désignés dans chacune des catégories.

Prix Canon AFD du Meilleur Webdocumentaire
Laurent WEYL pour « Envahisseurs, soyez les bienvenus ! » Dotation : un appareil photo Canon EOS 5D Mark III avec zoom EF 24-105 mm f/4L IS USM, d’une valeur de 6 000 euros.
Pour réaliser ce webdocumentaire, Laurent Weyl et le journaliste Donatien Garnier ont passé cinq semaines dans l’un des plus grands bidonvilles du nord de Lima et partagé le quotidien de familles de squatters. La capitale du Pérou propose une alternative singulière : s’ils savent s’organiser et investir collectivement dans un auto-urbanisme cohérent, les squatters peuvent devenir propriétaires de leurs parcelles. Contestable et imparfait à bien des égards, ce système unique au monde présente deux intérêts : l’urbanisme sans frais pour les autorités ; l’accès à la sécurité du logement et au développement économique pour les plus démunis.
Laurent Weyl, a choisi d'axer son travail sur le documentaire social et la géopolitique. Exposé et projeté régulièrement dans les festivals de photographie, il collabore avec la presse française et internationale. Depuis 2012, Laurent est basé à Ho Chi Minh Ville au Vietnam.
Regardez le webdocumentaire (12 minutes)

Prix AFD du Meilleur Reportage Photo
Patrick WILLOCQ pour « Sur la route de Bikoro à Bokonda ». Dotation : 7 000 euros et l’achat d’un tirage à hauteur de 4 000 euros maximum pour apport à la collection AFD.
Le Prix photo AFD du meilleur reportage est un témoignage du quotidien des villages Bantous et pygmées Batwas de la province de l’Équateur, en république Démocratique du Congo. Par ce travail, Patrick Willocq souhaite témoigner de la paix qui règne dans l’Ouest du pays, avec la complicité des villageois. Une réalité très éloignée de celle de l’Est du pays, largement relayée par les médias occidentaux.
Âgé de 43 ans, Patrick Willocq a vécu plus de 30 ans à l’étranger, dont 7 ans en République Démocratique du Congo. Autodidacte, il décide il y a 2 ans de « sortir de sa chambre noire », lance son site Internet. En 2012, le besoin grandissant d'exprimer sa créativité à travers la photographie le pousse à s’y consacrer professionnellement en parallèle d'une activité d'agence de voyage spécialisée dans les voyages équitables au Congo.
Pour voir le reportage complet cliquez-ici

Prix Polka AFD du Meilleur Projet de reportage photo touchant à la thématique du développement
Alain BUU, pour « Inde, surpopulation et manque d'eau »
Dotation : 18 000 euros pour réaliser le reportage, une publication dans le magazine Polka, une exposition à la Maison Européenne de la Photographie et l’achat d’un tirage à hauteur de 4 000 euros maximum pour apport à la collection AFD.
Alain Buu a choisi de traiter le sujet de la surpopulation et des problèmes liés à l’eau en Inde. Pour élaborer ce projet, il s’appuie sur la réalisation de plusieurs travaux : Les conséquences de la politique de l’enfant unique en Chine, publié dans Paris Match, un sujet sur une technique de pêche pratiquée dans le respect la coutume locale au Mali et un reportage sur la guerre de l’eau au Kenya.
Vietnamien d'origine, Alain Buu pratique le photojournalisme depuis 1989. Il est membre d'Orizon, une association de six photographes indépendants traitant notamment des conséquences de la politique de l'enfant unique en Chine ou de la guerre au Tchad, au Soudan ou au Darfour.
Il a notamment publié chez Gallimard "Pas sur les traces des cavaliers".
+ Voir Le site d'Alain Buu
« Notre ambition est de faire de ce Prix une référence pour tous les passionnés de photo à travers le monde, par les valeurs et les idées qu’il porte. L’engouement des participants pour cette première édition nous confirme l’intérêt de cette démarche.» s’est enthousiasmé Dov Zerah, Directeur général de l’Agence Française de Développement.

Un palmarès distingué par un jury de haut vol
Pour Alain Mingam, Président du jury : «Je me fais l'expression de tout le jury pour féliciter les lauréats et tout autant l’ensemble des candidats qui nous ont adressé des reportages et des projets d’une intensité rare. Le mot d’ordre était de mettre en image une réalité sans concession et ils ont parfaitement rempli cet engagement pour une première édition pleine d'avenir ! »


mercredi 28 novembre 2012

L’État du Jonglei, épicentre de la violence au Soudan du Sud

Un rapport rendu public aujourd’hui par Médecins Sans Frontières (MSF) met en lumière les conséquences dévastatrices de la violence sur la vie et la santé des populations civiles dans l’État du Jonglei, au Soudan du Sud. Parmi les victimes : des femmes et des enfants, parfois âgés d’à peine quatre mois. Les services de santé sont également menacés car les structures médicales sont prises pour cibles et détruites.
Depuis de nombreuses années, l’État du Jonglei est le théâtre de vols de bétail entre communautés. Mais depuis 2009, des attaques de plus en plus violentes ciblent les civils – des milliers de femmes et d’enfants – habituellement pendant la saison sèche. Depuis la mi-2012, un processus de désarmement a provoqué un climat d’insécurité généralisée et s’est également accompagné de violences à l’encontre des civils. De plus, les affrontements entre une milice et les forces armées du Soudan du Sud dans l’État du Jonglei ont aggravé la violence et causé de nouveaux déplacements au plus fort de la saison de la paludisme.
« Des patients blessés arrivés dans nos cliniques nous ont expliqué qu’ils avaient dû prendre la terrible décision de choisir entre les enfants qu’ils allaient emporter dans leur fuite et ceux qu’ils allaient abandonner », raconte Chris Lockyear, responsable des programmes de MSF. « Nous sommes face à une situation d’urgence : la vie et la santé de la population de l’État du Jonglei ne tiennent qu’à un fil. L’arrivée prochaine de la saison sèche rendra les déplacements à nouveau possibles. Nous craignons donc une nouvelle flambée de violence, de blessures et de déplacements de populations. »
Le rapport de MSF est intitulé : South Sudan’s hidden crisis: how violence against civilians is devastating communities and preventing access to life saving healthcare in Jonglei (Au Soudan du Sud, une crise loin des regards: à Jonglei, la violence laisse les populations dévastées et privées d’accès aux soins de santé vitaux). Le document comporte des récits déchirants de civils piégés par des attaques dirigées contre leurs villages. A titre d’exemple, plus de la moitié des blessés par balle traités par MSF, suite à une attaque en janvier 2012, étaient des femmes et des enfants.
Les conséquences indirectes des violences sont moins visibles mais tout aussi graves. Des communautés entières ont dû fuir dans la brousse pour sauver leur vie. Sans abri, nourriture ou eau potable, elles risquent de contracter des maladies telles que le paludisme, la pneumonie, la malnutrition et la diarrhée.
Les services de santé ont également été la cible d’attaques dans l’État du Jonglei. Les installations de santé de MSF ont été détruites ou pillées dans la ville de Pieri en août 2011, à Pibor et Lekwongole en décembre 2011, à Lekwongole en août 2012 et à Gumuruk en septembre 2012, rendant impossible tout soin médical pour une population déjà vulnérable. Avec six structures de santé destinées à une population de 287.000 habitants, MSF est le seul fournisseur de soins de qualité gratuits dans le nord et le centre de l’État du Jonglei. De janvier 2011 à octobre 2012, MSF a soigné des centaines de personnes blessées et dispensé plus de 227.851 consultations médicales.
« Aujourd’hui, nous révélons les conséquences médicales de la violence que nos équipes constatent sur le terrain », explique Chris Lockyear. « Le Jonglei est frappé par une urgence. MSF s’engage plus que jamais à prodiguer des soins, en toute neutralité et impartialité, mais nous craignons que les besoins médicaux soient encore plus importants. En effet, de nombreuses personnes ne peuvent se rendre dans nos cliniques car elles restent cachées dans la brousse ou ont peur de se déplacer. MSF demande à tous les groupes armés de respecter les structures médicales et humanitaires, ainsi que leur personnel. »